
Il y aurait tant à dire de Pascal, Maire de notre petite commune depuis 2008 !
La vie à Berchères, l’embellissement de notre village lui tenait beaucoup à cœur et il s’y consacrait sans compter et avec une ardeur sans faille. Il l’a fait jusqu’au bout même dans la difficulté de sa santé déclinante. Trois jours avant qu’il nous quitte, il envoyait encore des emails a la maivec ses directives pour la mairie.
En tant que maire, il a été le moteur pendant presque trois mandats des différentes équipes municipales et a mené la barque avec toujours comme objectif d’apporter un plus pour le village, de l’embellir et de le rendre plus attractif. Il nous a souvent montré la voie avec audace et il ne baissait pas les bras devant la tâche à accomplir.
Quand il se retournait sur ce qui avait été fait, il disait « on n’a pas démérité… ».
Sa force de caractère, sa ténacité, son courage ont toujours servi le même objectif : le mieux pour Berchères. Il avait des projets à foison et nous a d’ailleurs dressé la liste de ce qu’il restait à faire ! Il avait à cœur de mener à bien des projets comme le parc, la place Raoul Blavat, l’extension de la bibliothèque ou l’enfouissement des lignes.
Dire que le seconder était un long fleuve tranquille serait mentir, Il avait les défauts de ses qualités : cela n’allait jamais assez vite et il était légèrement…. Têtu et avec un concept de la diplomatie bien à lui, mais il soutenait ses équipes et on pouvait toujours compter sur lui. Sa porte était toujours ouverte et rien ne lui faisait plus plaisir que de partager et d’échanger. C’était un bon vivant, toujours prêt à partager un bon repas et une bonne bouteille de vin, il a su s’entourer d’un grand nombre de personnes qui sont devenu ces amis. Il était aussi plein d’humanité et était toujours prêt à aider son prochain, on ne compte plus les personnes qu’il a aidé…
Il est parti avant la fin de son mandat, ses forces l’ont lâchées. Il nous manquera mais il a retrouvé ceux qu’ils aiment, son épouse, ses amis trop tôt disparus et il peut maintenant se reposer après avoir tant donner ! Mais pas sûr que ça lui plaise et s’il nous voit de là-haut, en prenant un verre avec Georges Soret et Gérard Bolac, il se dira peut-être « qu’attendent-ils pour faire ceci ou cela » et nous aurons peut-être une impression d’urgence…
Pascal, nous t’aimons et tu vas laisser un grand vide ….